Tentoonstellingen, Jo Rome, Het Volk, 1980
Jo Rome, F. Rops, Jos Barbe, M. Vandenberghe, Permeke en Schilders van het licht
GENT. — In de stad en omgeving zijn enkele zeer interessante tentoonstellingen aan de gang. Om met de stad aan te vangen: In Galerij Kaleidoskoop exposeert een kunstenaar uit Luik, Jo Rome, een mooie verzameling schilderijen (hij is ook beeldhouwer, maar zijn beelden liet hij thuis) waarin hij — naar zijn eigen verklaring — de mens confronteert met zijn ontmenselijkte « Umwelt« .
In de verzameling in Kaleidoskoop stelt Jo Rome het kind centraal, nu eens in een dood gewoon tafereeltje, kinderen spelend, kinderen op de kermis, elders een ingewikkelder compositie. Technisch laat Jo Rome zich opmerken door zijn vaardigheid, die hij graag demonstreert in een voortdurend afwisselende factuur en aanpak. Hij confronteert in één compositie delen die hij à trompe l’oeil schildert, bij voorkeur een « fotografisch » gedeelte dat hij bedrieglijk als een collage er tussendoor schuift, naast delen die alleen om hun textuur schijnen te bestaan, doorwrocht, gepatineerd. Dit gaat nauw samen met het compartimenteren van zijn schilderijen in grote delen, oversnijdingen die in grote trekken de opbouw van het vlak bepalen, maar ook de begrenzing zijn van zijn verschillende stijlen in één compositie. Een boeiende kunst, waarin de sfeer wel wat de gevolgen ondergaat van de technische vondsten.
Traduction:
Expositions
Jo Rome, F. Rops, Jos Barbe, M. Vandenberghe, Permeke et les peintres de la lumière
GAND. — Dans la région de la ville et ses environs il y a des expositions très intéressantes en cours. Afin de saisir la ville, la galerie Kaleidoskoop présente un artiste de Liège, Jo Rome, une belle collection de peintures (il est aussi sculpteur, mais ces œuvres-là sont restées à la maison) dans laquelle — selon sa propre déclaration — l’homme affronte son « Umwelt » déshumanisé. La collection de Jo Rome chez Kaleidoskoop est centrée sur l’enfant, parfois dans une scène ordinaire, les enfants qui jouent, des enfants à la foire, ailleurs une composition plus complexe. Techniquement, Jo Rome impressionne par son habileté qu’il montre avec plaisir dans une façon et une approche constamment remise en question. Il fait face à une composition composite, il peint en trompe l’œil, de préférence une partie «photographique» qu’il falsifie comme un collage, qu’il glisse entre deux photos, en plus des parties qui semblent juste être leur texture, élaborée, patinée. Ceci est étroitement lié à la compartimentation de ses peintures dans les grandes zones, sur les déchirures qui définissent largement la structure de la surface, mais aussi la délimitation de ses différents styles dans une composition unique. Un art fascinant, où l’atmosphère est un peu sous l’impact des découvertes techniques.
À propos de Umwelt
Désigne l’environnement sensoriel propre à une espèce ou un individu, mieux rendu en français par l’expression de «monde propre». Ce concept est à la croisée des chemins entre la biologie, la communication et la sémiotique chez l’animal humain et non-humain. La théorie explique que des organismes, bien que partageant le même environnement peuvent néanmoins avoir l’expérience de différents «mondes propres». Ainsi, une abeille qui partage le même environnement qu’une chauve-souris, ne vivra pour autant pas dans le même monde sensoriel. Chaque élément fonctionnel d’un «monde propre» comporte une signification intrinsèque qui échappe à la perception qu’un organisme peut en avoir. Cet univers est également le monde sémiotique de l’organisme considéré (celui dans lequel il va puiser du «sens» pour y asseoir son adaptabilité). Lorsqu’un organisme interagit avec son monde propre il le recrée. Pour un organisme donné, le monde tel qu’il est et l’image que cet organisme s’en fait sont indissociables. Les mondes propres d’organismes différents sont donc différents. Pourtant, ces organismes interagissent, ce qui est à l’origine de la sémiosphère.
En tant que concept, l’Umwelt unifie donc l’ensemble des processus sémiotiques (créateur de «sens») d’un organisme. Le monde propre d’un organisme est donc la somme de ses expériences issues de ses parties fonctionnelles lui permettant d’appréhender le monde (cinq sens chez l’humain). Pour survivre, chacune de ses parties fonctionnelles doivent fonctionner de concert. Lorsque ces perceptions sont «synchrones», l’organisme développe des actions «orientées vers un but» et des «comportements intentionnels».
[source: Wikipedia]