Exposition de peintures contemporaines à la Galerie Liehrmann, 2004

Dany Liehrmann a le plaisir de vous inviter, au vernissage de l’exposition de
Jo Rome
Peintures & sculptures
le vendredi 4 juin 2004, de 18h à 20h, en présence de l’artiste.
Exposition du 5 juin au 4 juillet 2004.

Jo Rome : l’intensité émotive de la rencontre.

Pénétrer dans l’atelier d’un peintre, c’est avoir le privilège d’être admis dans son univers. En parler, c’est vouloir faire partager l’intensité émotive de la rencontre et tenter de traduire, par des mots, l’admiration que l’on porte à l’artiste et à ses œuvres.

Jo Rome s’est formé en réaction à la situation d’après-guerre, fortement marquée par l’abstraction américaine, en dépassant l’opposition figuration-abstraction.

Trois lignes de force ont toujours ordonné la pensée de ce grand chercheur: la terre, le ciel et l’eau. Et de l’approche de son art, surgit une attirance pour l’essentiel à ses yeux, à savoir l’humain et les interactions entre formes, couleurs, lignes dans cet autre espace qu’est la toile. 

Nul doute, le visiteur retrouvera dans ce travail la simplicité et le dynamisme d’un artiste qui mêle le plus archaïque au plus moderne, le plus primitif au plus raffiné. Révolte et rigueur s’y côtoient, souvent avec force, parfois avec une étonnante continuité de courants ou de traditions.

Assurément, cet ancien professeur de l’Académie des Beaux-Arts de Liège occupe une place de choix dans le paysage contemporain de la peinture belge. Mais, la portée de ce peintre ne se limite pas à une école. Avec Jo Rome, vous voici à présent « ailleurs », à la lisière, entre rêve et réalité, entre vie et mort, dans un monde qui reflète le visage de l’artiste, qui constate qu’il ne peut répondre à ces deux questions : « pourquoi sommes-nous ici? » et « vers où allons-nous ? ».

Chaque toile est chargée de double sens, de sous-entendus, de références cachées, d’histoires personnelles. Chaque sculpture est un morceau d’enfance.

Mais, amener l’âme à la peau, pénétrer l’intimité des habitudes, saisir la pensée et apprendre à regarder derrière le masque, voilà ce qu’aime l’artiste avant toute chose. Voici pourquoi ses peintures donnent une si forte impression de rêve.

Lucien Rama — Juin 2004

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