Critique d’art, peintures et sculptures au Bois d’Avroy à Liège 1966

Jo Rome exposera au Bois d’Avroy à partir de ce vendredi 22.

Coïncidant avec le récital d’épinette et l’audition de polyphonie ancienne qui marqueront l’ouverture des concerts d’été dans le calendrier liégeois, aura lieu, le vendredi 22 mai à 20 heures, soit une demi-heure avant la soirée musicale, le vernissage de l’exposition que présentera Jo Rome, à la Galerie du Bois d’Avroy,  35, boulevard Kleyer à Cointe.
Depuis 10 ans qu’il est sorti de l’académie de Liège, nanti d’un prix Watteau et de celui de la ville de Liège, Jo Rome a poursuivi ses recherches à la limite de l’art abstrait et décoratif, ce qui l’a conduit à travailler plusieurs fois en collaboration avec des architectes, accusant des graphismes dans de[s] murs aux briques creusées se passionnant pour le polyester qui donne à ses « reliefs » des couleurs et harmoniques plastiques qui font choc.
Au Bois d’Avroy, toutefois, c’est de peinture et de sculpture proprement dite qu’il s’agira, en liaison avec la musique, lui faisant face à deux siècles de distance. Mais Bach n’est-il pas un abstrait dans son genre ?

Les grands panneaux muraux de Jo Rome utilisent des matériaux insolites. Ses bleus et ses rouges ont un éclat saisissant. Ils sont associés ou alternés dans la mesure où les thèmes d’inspiration soulignent des alternances ou la fatalité. L’expressivité de ses œuvres est grande. Un soupçon de figuration intrigue dans cet art à l’état brut, aux innombrables [applications?].

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